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Journées communautaires islamique-CEMAC 2025 : Education, vulgarisation et promotion au menu

  • Clément Noumsi
  • 12 août
  • 3 min de lecture
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Yaoundé, la ville aux sept collines abrite du 11 au 14 août 2025 les journées islamiques, troisième du genre avec pour thème, « promotion et développement de la finance islamique dans la CEMAC : engagement de la communauté musulmane du Cameroun »


Cette 3ème édition Co-organisée par Africain Islamique Finance Consulting (AIFC) et la Ligue des Cadres Musulmans du Cameroun (LICAM), entend sensibiliser les acteurs économiques et les décideurs sur les opportunités et yenjeux de la finance islamique en Afrique centrale. Il est question d’encourager l’intégration des produits financiers islamiques dans le paysage bancaire et économique de la CEMAC ; ensuite renforcer les capacités  des professionnels  à travers une formation spécialisée  sur les principes, produits et mécanismes de la finance islamique enfin créer un espace d’échange et de networking entre les experts, investisseurs et institutions financières. Nous pouvons citer Cheikh Mahmoud Mal Bakary, Dr Cheikh Bashir ALIYU UMAR du Nigéria, des experts du ministère des finances, du Minepat et de nombreux de la finance islamique africaine.


Cette rencontre a débuté par un forum international de deux jours les 11 et 12 août, puis suivra des ateliers de formation les 13 et 14 août avec des experts en finance islamique. Cette année mettra un accent particulier sur l’engagement de la communauté musulmane dans l’essor de la finance islamique, un secteur en pleine croissance  qui représente plus de 3 700 milliards de Dollars d’actifs dans le monde. Afriland FisrtBank est le partenaire majeur de cette édition parrainée par le ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire.


Clément Noumsi

Réactions

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Mohamed Hassan, participant Imam à Bafoussam

« Cette 3ème édition des journées communautaires de la finance islamique-CEMAC 2025 revêt une symbolique particulière car nos dirigeants ont déjà mis sur pied le cadre juridique donc il revient au secteur de l’implémenter. Et pour ce faire, quoi de mieux que des écoles ou des facultés qui doivent enseigner la finance islamique afin que les jeunes s’approprient cela. Donc il nous revient de créer les écoles qui vont enseigner la finance islamique».

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Hassan Belibi Noah, DG cabinet AIFC Cameroun

« Comme toute activité embryonnaire, nous avons besoin de la sensibilisation pour être connue c’est son talon d’Achille, c’est la principale raison de l’organisation de ces journées sous régionales.  Nous sommes satisfaits de la qualité des acteurs présents ici ce jour et du nombre important des participants. Le droit musulman prohibe ainsi les transactions fondées sur l'intérêt ainsi que la spéculation, les opérations comportant une part d'incertitude trop importante et les échanges de biens considérés comme impurs (alcool, porc, armes, jeux d'argent, pornographie). La finance selon le saint Coran c’est que Dieu interdit l’intérêt et il a rendu illicite la spéculation, c’est son fondement qui est un peu aux antipodes de la finance conventionnelle. Les conditions ne sont pas restrictives, elle est entièrement inclusive et proscrit certaines activités car jugées nocives pour l’homme ».

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Ayouba Damba, Division de la coopération avec le monde islamique au Minepat

«Aujourd’hui les pays de la CEMAC ont adopté une règlementation sur la finance islamique mais le défis reste entier au niveau de l’implémentation afin d’accompagner le secteur privé dans la réalisation de leurs activités mais aussi d’avoir des financements alternatifs à l’endettement classique. Il appartient à la communauté en général, et à la communauté musulmane en particulier, de s’approprier cet arsenal juridique quasi complet. L’état doit  amener les banques et les micros finances à s’arrimer à cette règlementation et aux opérateurs de pouvoir bénéficier des avantages qu’offre la finance islamique. Au niveau du Cameroun, nous avons une vingtaine de projets qui sont financés par la BID. Le Minepat est le gouverneur de cette institution pour le Cameroun d’où notre présente comme parrain de cette activité».

Propos recueillis par C.N.


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