Atelier de validation des livrables : mise à niveau des coopératives cacaoyères au Cameroun vis-à-vis du RDUE
- Clément Noumsi
- 25 sept.
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L’atelier qui s’est tenu le 25 septembre 2025 au Djeuga Palace de Yaoundé avait pour but de satisfaire aux exigences plurielles de l’union européenne afin de continuer à exporter les fèves de cacao issues duterritoire sur le marché de l’union européenne.
Dans sa prise de parole, le représentant du représentant résidant de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) salue cette rencontre avec le gouvernement du Cameroun, l'Union européenne et des organisations de la société civile. C’est une occasion idoine pour présenter les résultats d'études sur les revenus des centres et l'ampleur du travail des enfants dans la filière cacao au Cameroun. Il évoque également les besoins des coopératives pour se conformer aux règlements de l'Union européenne sur la déforestation. Il remercie le gouvernement du Cameroun et l'Union européenne pour leur confiance et leur soutien financier. Il souligne l'importance de ces études pour aider à la prise de décision et à la mise en œuvre de politiques économiques et sociales. Enfin, il annonce la mise en œuvre du programme « Sustainable Cacao » au Cameroun, qui vise à promouvoir une production cacao durable, économique, sociale et environnementale. Ce programme s'inscrit dans le cadre stratégique de la FAO pour contribuer aux objectifs de développement durable.
Pour sa part, le représentant du Minader dans son discours d'ouverture relatif à l’atelier national de validation des livrables de l’étude sur l'évaluation des besoins des coopératives de producteurs de cacao au Cameroun, est revenu sur l'objectif de l’atelier qui est celui de présenter les résultats de l'étude et de valider les livrables avec les parties prenantes clés. Il est important de savoir que l'étude a été réalisée de juillet 2024 à février 2025 dans les cinq principaux bassins de production (Sud-ouest, Littoral, Centre, Sud et l’Est) du cacao au Cameroun et que les résultats ont déjà été validés une première fois à Douala. L'atelier a pour objectif de présenter les livrables finaux, qui incluent le recueil des besoins des coopératives, le plan de renforcement des capacités et le plan d'investissement. Il exprime la gratitude du gouvernement envers tous ceux qui ont contribué à l'élaboration des livrables et invite les participants à contribuer de manière constructive pour valider les meilleurs livrables. Enfin, il déclare l'ouverture de l'atelier et souhaite plein succès aux travaux.
Outre le Minader et la FAO, cet atelier a connu la participation des différents partenaires associations de producteurs, sectoriels à linstar de l’Irad, la Capef, le Minepded, le Minfof etc.
Clément Noumsi
Réactions

Antonio Querido Ph.D, représentant du représentant résidant de la FAO
« En collaboration avec l'Union européenne (UE) et Fairtrade Labelling Organizations (FLO), en fournissant des compétences techniques et en cherchant des fonds pour soutenir les coopératives, cette étude menée, vise à aider les coopératives de cacao à se conformer aux réglementations de l'UE sur la déforestation. Certaines de ces actions permettront d’améliorer les revenus des agriculteurs et de doter les coopératives de ce dont elles ont besoin pour une meilleure exploitation et productivité. Nous espérons qu’au terme de cette année, toutes les étapes seront validées de manière inclusive afin qu’ils continuent d’exploiter ces exploitations qui seront géo-référencées pour une meilleure traçabilité ».

Colince Nguelo, sous-directeur des interventions phytosanitaires et représentant du minader
« Cet atelier vise à aider les cacaoculteurs camerounais en renforçant les capacités des coopératives pour qu'elles puissent se conformer aux nouvelles réglementations de l'Union européenne sur la déforestation et l'exportation de cacao. L'objectif est de mettre à niveau les coopératives pour qu'elles puissent continuer à exporter leur cacao vers l'UE sans difficultés. Les principaux domaines à améliorer incluent la conformité aux normes de durabilité et de traçabilité, ainsi que la capacité à prouver que les pratiques agricoles respectent les exigences de l'UE. En renforçant ces capacités, les cacaoculteurs camerounais pourront maintenir leur accès au marché européen et potentiellement améliorer leurs conditions de travail et leurs revenus ».
Propos recueillis par CN




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