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Prévention paludisme, Hépatites et Sida : la vraie solution qui vient de l’instrument PADDOC,

  • Clément Noumsi
  • 12 juil.
  • 3 min de lecture
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Contribuer à la réduction du risque d'infections transmissibles par le sang (VIH, paludisme et hépatites), c’est l'objectif principal du projet d'appui au déploiement opérationnel du CNTS qui s'est tenu ce 11 juillet 2025, au Djeuga palace en présence du staff du CNTS et du Pr Louis Richard Njock SG du Minsanté.


Une initiative stratégique du centre national de transfusion sanguine (CNTS), portée avec l'appui financier de lacoopération française à travers Expertise France par le guichet "Accélérateur". L'équipe de mise en œuvre est constituée du CNTS porteur du projet et des partenaires techniques tels que Safe Blood for Africa Foundation, le forum pour la gouvernance, la santé et le développement (FOGOSADE), l'établissement Français du Sang (EFS) et de la Croix-Rouge Camerounaise.

Il est question de renforcer la qualité et la quantité des produits sanguins labiles  à travers deux volets. Le renforcement des compétences techniques du personnel du CNTS et des banques du Sang hospitalières; la mobilisation communautaire pour le don volontaire de sang en appui avec les organisations de la société civile.


Ce projet s'inscrit dans un contexte de vulnérabilité du système transfusionnel au Cameroun où les besoins annuels en sang sont estimés à plus de de 400 000 poches pourtant seulement 165 000 poches de sang ont été collectées, soit à peine 45 % de couverture. Plus grave encore, 80 % des dons  proviennent des donneurs de remplacement et non des donneurs bénévoles non rémunérés. Plus grave encore 2,52 % du sang testé a été déclaré positif au VIH démontrant la nécessité d'un personnel bien formé pour éviter toute erreur médicale.


Clément Noumsi

Réactions


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Pr Dora Mbanya, directeur général du CNTS

« La première chose que nous avons à faire, c'est de s'assurer qu'on collecte le sang de manière régulière. Il est important de savoir qu'il y a eu la première phase qui a consisté à faire un maillage du territoire national afin de déterminer les niches et les différentes OSC qui œuvrent sur le terrain. Maintenant, pour cette phase qui est lancée aujourd’hui, il sera question de former les formateurs. Nous avons pu identifier les besoins de collecte de sang sur l'ensemble du territoire. Parmi les OSC rencontrées sur le terrain, il y a des associations des donneurs bénévoles et des associations qui œuvrent dans le don du sang. La formation va concerner non seulement le personnel technique du CNTS mais aussi le personnel, des différentes banques de sang. Tout ceci a pour objectif de renforcer la capacité les formateurs qui auront à leurs tour à transmettre le savoir-faire aux autres sur le terrain ».

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Damien Cusey, attaché politique à l’ambassade France représentant d’ambassadeur

« Depuis, l'ambassade de France est aux côtés du CNTS et du Minsanté pour une meilleure santé au service de toute la  population. La santé étant un bien commun, nous sommes là pour partager notre expertise et cela profiterai service de santé de base efficient, équitable et professionnel aux population. C'est depuis quatre ans que nous sommes aux côtés du CNTS avec l'AFD, l'expertise France pour la formation des formateurs ».

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Michel Oum, coordonnateur du PADOC

« Le projet va se dérouler dans six régions regroupées en deux pôles, le pôle Nord (Ngaoundéré, Garoua et Maroua) et le pôle Centre (Bertoua, Ebolowa et Yaoundé). Il s'agit pour la première  phase de former 550 personnels du CNTS, en raison de 30 au niveau du centre et 20 dans les banques de sang déjà identifiés. Ces ressources doivent être formées comme les formateurs pour eux de former leur collègues par la suite. Après il y aura une évaluation de la phase qui va nous permettre de mettre en place un mécanisme opérationnel pour la collaboration avec les autres associations qui militent dans le don du sang. C'est cela la deuxième phase, un projet pilote qui se déroule dans les six régions, en espérant qu'au bout de deux ans de mise que nous puissions l'étendre dans tout le pays. On espère aussi que les ressources qui vont être disponibles pourront être dupliquées dans les autres banques de sang. A Garoua et à Yaoundé, nous  avons  identifié 3 banques de sang avec lesquelles nous allons travailler par contre pour les autres régions c'est juste une banque de sang car le CNTS va construire deux centres régionaux de transfusion sanguine à Yaoundé et à Garoua. Cela permettra bien évidemment qu'à terme, qu'on puisse avoir des ressources humaines qui peuvent être qualifiées pour travailler dans ces centres ».

 

Propos recueillis par CN

Commentaires


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