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Bien-être animal, planète résilience : l’Afrique se pose des vraies questions en vue de formuler les bonnes réponses

  • Clément Noumsi
  • 29 juil.
  • 2 min de lecture
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C’est  à la faveur de la 39ème conférence Africaine portant le bien-être animal et une planète résiliente qui se tient à Yaoundé du 28 au 30 juillet 2025.


Placée sous le thème « renforcer les actions pour le bien-être animal et l'environnement pour un avenir durable  et une planète résiliente », la 9ème  conférence Africaine pose la problématique du bien-être animal et une planète résiliente afin de trouver un juste équilibre et le maintien des écosystèmes. Durant 3 jours, les experts d'Afrique et d'ailleurs vont échanger afin de proposer des résolutions importantes. Dr Taïga ministre de l'élevage, des pêches et des industries animales en présence de son homologue Gabriel Mbairobe, a présidé la cérémonie d'ouverture ce lundi 28 juillet 2025 en lieu et place du ministre des relations extérieures devant unparterre des spécialistes venus du continent et d’ailleurs. Les écosystèmes sont affectés à cause de la variation due aux changements climatiques qui constituent l’un de plus grands défis auxquels l’Afrique est confrontée malgré qu’elle dispose des leviers pouvant inverser la tendance.

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Rôle et place de l'Afrique

Deuxième poumon de la planète, l'Afrique entend jouer pleinement sa partition dans un monde devenu un village planétaire. Avec sa jeunesse dynamique et sa biodiversité extraordinaire, l'Afrique a démontré à plusieurs reprises ses capacités transformatrice et innovatrices dans un document tel que la déclaration du juin dernier à Abidjan sur le commerce illégal des  peaux d'âne. Pour les différentes stratégies en lien avec l’éradication de la peste contre des petits ruminants etencore celle de la fièvre aphteuse. Loin de satisfaire de par ces avancées, certes encourageantes nous devons restés lucidespour faire face aux nombreux défis que connait le continent dans le cadre des politiques publiques en matière de la protection de la biodiversité animalière et forestière en Afrique.


En effet, la persistance des maux liés à la mal traitante des animaux, l’insuffisance des financements, l'inadaptation des cadres juridiques, la faiblesse de la recherche et de l’innovation, l’émergence de nombreuses maladies sont autant de défis qui nous rappellent que le chemin à  parcourir est encore long. Chers participants et experts loin d’être une fatalité, c’est une occasion pour nous de bâtir en Afrique des conditions durables pour une meilleure animale et assurer un développement harmonieux et durable. Tout en remerciant, l'OMS santé animale, la FAO et les autres partenaires techniques et financiers qui ont permis l’organisation panafricaine de cette conférence majeure qui nous donne à repenser nos systèmes, nos rapports avec les animaux et la nature pour une action globale solidaire.


Clément Noumsi

Réactions

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Dr Taïga, Minepia

« En réalité, dans le cadre de l'amélioration de la production de façon générale, comme vous le savez, pour une bonne production, il faut que l'animal soit des bonnes conditions. Chaque endroit doit prendre en compte l'animal dans son côté pragmatique pour espérer des résultats escomptés.  C'est ainsi qu'on pourra préserver le cheptel et une bonne croissance en tenant compte des restitutions ».


Dr Huyam Salih, directrice AU-IBAR 

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« Au niveau des pays, il est question de s'approprier des réussites des autres comme boussole afin d'adopter les politiques pour le bien-être animal. Par bien-être de l'animal c'est la solution pour sauvegarder les espèces animales au même plan que l'environnement afin de maintenir un écosystème la biodiversité car cela va de pair ».

 

Propos recueillis par C.N.

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