CAPEF : les comptes de l’exercice 2024 passés au peigne fin
- Clément Noumsi
- 27 juin
- 3 min de lecture

C’était au cours d’une session de plein droit qui a réuni autour du président de cette chambre consulaire, les ressortissants en date du 26 juin 2025, au siège de cette institution pour statuer sur les avancées en un an et jeter les balises pour l’année en cours.
Après les réunions des quatre pôles (Agriculture, élevage, pêche, forêt et faune) le mardi 24 suivi de la réunion du bureau exécutif le 25, l'assemblée plénière de la CAPEF de plein droit s'est tenue le jeudi 26 juin 2025 dans la salle de conférence de l'institution. Après une vérification du quorum conformément à l'article 24 des statuts de la chambre suivi de l'exécution de l'hymne national, une minute de silence a été observée en la mémoire du membre Gabriel Sonfack de la section agriculture pour la région de l'Ouest décédé il y a quelques mois.

Une dizaine de points ont été inscrits à l'ordre pour valider le compte ordonnateur et le compte administratif de la chambre pour l'année 2024 et du chemin parcouru jusqu'ici. Le président est revenu sur la procédure d'inscription, un point à l'ordre du jour avant de solliciter une présence active lors des travaux.
Une analyse des quatre (4) principalesrecommandations au titre de l'exercice 2024 ont été évaluées en tant que compte de leur état de mise en œuvre et des observations faites. Une appréciation a été faite de l'état de mise en œuvre des cinq (5) délibérations à ce jour de la 2èmesession ordinaire de l'assemblée plénière au titre de l'exercice 2024 par les services concernés. Le bureau exécutif sous la houlette de ses membres envisage de faire de cette année 2025, une année charnière avec une présence maximale sur le terrain.
Après les échanges malgré des ressources en baisse, la CAPEF a néanmoins affiché 82 % du taux de réalisation du budget de l'exercice 2024 avec en prime, un engagement pour l'optimisation des ressources disponibles. Une session plénière qui aurait permis de valider les comptes de l'ordonnateur et de l'administratif pour l'exercice 2024 mais également de faire une analyse à mi-parcours de l'exécution de celui de l'année 2025 en cours, afin de réajuster les orientations pour une meilleure appropriation des objectifs fixés.
Clément Noumsi
Réaction

Martin Paul Minjos Momeny, président de la CAPEF
Je voudrais d'abord vous remercier pour tout cet intérêt. Vous êtes venus nombreux assister pourtant c'est une session normale de l'assemblée plénière de la Chambre d'Agriculture. Nous sommes là pour examiner les comptes. Effectivement, ceux de 2024, comme vous le savez, c'est la loi de finances que nous l'oblige. Nous devons les examiner, les valider et les transmettre à la Cour des comptes et aux différentes tutelles. Donc c'est la pratique. Nous sommes là pour ça. Effectivement nous avons passé une année 2024 en progression donc on a fait beaucoup d'efforts sur le plan sur le plan de l'amélioration du cadre de travail, de la gouvernance. Que ce soit au niveau du siège ou des régions, nous avons fait beaucoup d'efforts au niveau de nos interventions techniques. En plus nous sommes sur le terrain auprès des agriculteurs, des éleveurs, de ceux qui font dans le domaine de la pêche et de ceux qui font dans le domaine des forêts. Donc voilà, nous venons donc voir cette progression du points de vue des comptes mais également des programmes que nous avons mis en place. Tout n'est pas encore satisfaisant donc nous continuons à faire des efforts et on pense que 2025 c'est beaucoup plus une année de terrain donc je voudrais invité les membres et les ressortissant de la chambre à venir de plus en plus vers nos services qui sont sur le terrain parce qu'il y a des programmes qui sont là-bas pour les accompagner dans tous les secteurs, les quatre secteurs qui sont les nôtres. 2025 ici pour nous, c'est une année de terrain de façon concrète. Les accompagnements, les appuis, les encadrements. Donc nous avons des centres de formation un peu partout dans la république donc chaque région aujourd'hui à un centre de formation. Nous avons des délégations régionales dans les dirigeants donc avec du personnel et quelques moyens modestes et qui permettent que nous puissions accompagnés ceux qui veulent faire des projets dans le secteur qui sont les nôtres. C'est notre rôle. Nous voulons contribuer auprès du gouvernement dans l'amélioration de l'offre des produits agro pastoraux et halieutiques. Nous le faisons et nous sommes d'ailleurs convaincus que nous allons apporter une contribution significative dans les différents spéculations qui font l'objet de l'import substitution ».
Propos recueillis par C.N.




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