Partenariat : Contrats de collaboration et de performance entre le Minepat et 7 entités publiques.
- Clément Noumsi
- 18 août
- 5 min de lecture

Ces documents ont été signés par le ministre de l’économie de planification et de l’aménagement, à Yaoundé et ces institutions à Yaoundé 13 août 2025.
Comme le disait Cheikh Anta Diop, un peuple qui ne peut se nourrir lui-même, ne peut-être le maitre de son destin, c'est pourquoi le gouvernement du Cameroun conscient de cet adage a pris les taureaux par les cornes pour permettre à son peuple de prendre en main son destin à travers cette signature de collaboration et de performance des ces entités publiques dont le rôle contribuera sans nulle doute à l'autosuffisance alimentaire mais surtout à la souveraineté alimentaire. La signature de ces plans contractuels entre l'État du Cameroun représenté par le Minepat et certaines structures opérationnelles publiques dans le cadre de la mise en œuvre du PIISAH (Plan Intégré d'Import Substitution Agronome et Halieutique).

Pour le ministre Alamine Ousmane Mey, il y a trois choses qui l'ont animé au moment de signer sont la patience, la persévérance et la résilience, ce sont autant de qualité dont on fait preuve les acteurs privilégiés au cœur de cette cérémonie. Et j'ai bon espoir que ces qualités permettront que ce qui en sortiront, preuve de ces qualités. Ces deux années bénéficieront de l'appui de l'État au titre du budget 2025 du Minepat et je voudrais exprimer mes sincères remerciements à mes collègues membres du gouvernement ici présents qui, malgré leurs agendas, ils ont répondus à notre invitation.
L'objectif est d'améliorer notre balance commerciale en garantissant la sécurité alimentaire au Cameroun c'est lepourquoi de la présence de l'office céréalier qui doit mettre àdisposition des acteurs de la chaîne de production des semences en vue de la satisfaction du marché. L'ambition du gouvernement est de doubler la production du riz, du blé ou encore du poisson. Il est question de la transformation de la production, de la transformation et la commercialisation de (6) six mille tonnes de Riz, de (13) treize mille tonne de farine de blé et des tonnes de semences, de palmiers à huile avec la mise à disposition de cinq mille tonnes d'engrais. Pour le troisième, il s'agit de l'accès à l'amélioration de la recherche, de la source des financements et de l'arrimage des produits aux normes, d'organiser et de faciliter l'accès aux financements dans les établissements des microcrédits, au développement de la chaîne des valeurs de l'élevage et de la pisciculture mise en place.

Certains ont bénéficié des formations dans le cadre de ce projet dans la phase du plan intégré d'Import substitution et au vue des progrès déjà atteints, il y a lieu d'avoir l'espoir de meilleures perspectives. C'est une démarche qui vise à mettre leur disposition 13,5 milliards de francs CFA pour les structures bénéficiaires en vue d'améliorer la production des différentes spéculations mises en œuvre dans le cadre du PIISAH pour que le secteur privé puisse jouer un rôle important dans cette relance économique forte, durable et inclusive. Il est important de le savoir, le Cameroun a dépensé près de 265 milliards de francs CFA pour importer plus de 248 mille tonnes de riz bien que la production ait augmenté. Pour le poisson, c'est plus de 200 milliards de francs CFA et fort de cela, le chef de l'État a prescrit au gouvernement plusieurs actions en vue de réduire considérablement notre dépendance vis-à-vis de l'extérieur.

Le PIISAH a pour but de permettre au Cameroun d'économiser de nombreuses ressources, de renforcer sa souveraineté alimentaire, de réduire l'impact négatif des importations sur la balance commerciale à travers la production nationale dans l'agropastorale et le domaine Halieutique ainsi la transformation locale des produits issus du secteur agricole. Dans cette dynamique, le Cameroun renforce opportunément l'intégration des chaînes de valeurs et crée d’avantages des emplois pour sa jeunesse. Depuis la mise en place de cet instrument, plusieurs axes sont mises en œuvre tels que 200 mille sur les 400 mille hectares du projet pleine centrale sur les spéculations maïs, riz, sorgho et le soja.
Ensuite 2 300 hectares de périmètre agricole ont été aménagés de même les barrage de retenue d'eaux pour améliorer les productions. En principe sur les 13,5 milliards de francs CFA, 9,9 milliards de francs CFA sont mises à la disposition de la BC-PME et le reste 4,350 milliards pour les autres structures opérationnelles telles que la Sodepa, l'Irad, les projets vivaBénoué et viva Logone, l'office céréalier et l'Undva de Ndop. Cette cérémonie s'est déroulée en présence du Minepia représenté par Dr Taïga et Gabriel Mbairobe du Minader.
Clément Noumsi
Réaction

Alamine Ousmane Mey, Minepat
« Il faut se rappeler du message du président de la république SE Paul Biya autour de l'importance de développer l'importance substitution pour améliorer notre balance commerciale déficitaire, préserver nos ressources en matière de devises, soutenir notre politique de sécurité alimentaire et garantir à nos populations des produits de qualité et des prix abordables. Ces différentes orientations ont été consignées dans le programme du PIISAH et aujourd'hui avec un certain de structures d'entités publiques, ont été signées afin de permettre à chacune dans son rôle de pouvoir soutenir cette politique d'import substitution à travers un relèvement substantiel de la production du riz en allant du simple au double de 250 mille tonnes à 500 mille tonnes, produire davantage au plan de vue aquaculture pour que les tables camerounaises puissent en bénéficier. Il est question de développer dans l'agriculture toutes les chaînes de valeurs allant de la recherche jusqu'à la mise sur le marché national ou international des produits de cette recherche. Il faut souligner que les résultats sont déjà visibles car depuis 2023, nous avons noté une baisse mais que nous devons améliorer. Les ministères sectoriels sont effectivement engagés c'est le gouverne va continuer dans cette logique dans le but d'améliorer notre balance commerciale et inverser la tendance dans les prochaines années, c'est l'objectif du chef de l'État avec ce projet PIISAH ».
Mahamat Habibou, Coordonnateur projet Viva-Bénoué
« Les subventions que nous venons de recevoir dans le cadre PIISAH, étant donner que le riz est identifié comme spéculation. Nous allons aménager les bas puis accompagner les agriculteurs par les conseils pratiques puis les intrants au profits des bénéficiaires, et de développer davantage les aménagements hydroagricole dans la vallée de la Bénoué ».
Laoumaye Merhoye, Coordonnateur projet Viva-Logone
« Nous travaillons pour la réhabilitation de 210 hectares pour la Semry afin de permettre la production et nous voulons atteindre au minimum 150 tonnes de production, ce qui doit contribuer à l'amélioration du gouvernement pour le renversement de la tendance à l'importation. Le contrat que nous venons de signer avec le gouvernement c'est pour orienter vers le riz pluvial car nous accompagnons déjà le riz irrigué afin d'augmenter la production afin de réduire les importations. Dans le temps nous espérons pouvoir exportateur vers les pays voisins comme le Tchad ou la RCA. Cet appui sera diriger vers les tracteurs, les engrais, les motoculteur, les matériaux de transport, les semences améliorées voilà les cibles prioritaires ».
Propos recueillis par C.N.




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