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Le cri de cœur d’Adrienne ! (Acte I)

  • Clément Noumsi
  • 28 août
  • 4 min de lecture
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Depuis des décennies les écoles publiques et des lycées appartenant à l'Etat étaient pour tous mais ne sont plus pour tous

 

Depuis l'indépendance de 1960, le continent a fait de l'enseignement une priorité donnant l'accès  gratuit à tous enfants. Les investissements  d'infrastructures scolaires sont   restés  jusqu'' à  nos jours à la traîne, au point  où   5 enfants sur quatre n'achèvent plus l'école primaire, alors que l'accès à l'éducation reste un défi  majeur, les deux tiers d'enfants ont moins de 20 ans. Certaines régions comptent 65 % d'enfants non scolarisés dans plusieurs localités soit un peu plus de la moitié des effectifs, la croissance annuelle des taux à la scolarisation reste impressionnante, alors que la région est en pleine croissance démographique.


Lorsque nous  penchons notre regard sur la situation des enfants mineurs pour lesquels l'enseignement n'envisage plus un passage en classe supérieure,  et malgré des difficultés d'apprentissage engendrées par la situation de handicap liée à la pauvreté des parents, chacun des protagonistes parents  professionnels de la petite enfance, le gouvernement et son équipe semblent perdre l'éducation civique obligatoire.

Ils ont en commun une identité. Cette expérience convoque toujours des mauvais souvenirs émotionnels chez les enfants mineurs. La situation de la déscolarisation est parfois traumatisante, l'enfant  se sent abandonné et peut en vouloir à ses parents à vie. Il est  complètement inconscient et n'est pas à mesure de comprendre cette injustice à la déscolarisation, à l'arrêt précoce de l'école  dès son jeune âge.


Quel parent peut admettre cette abstraction à cette période pour son enfant, lorsque le gouvernement et son équipe envisagent programmer de  déscolariser un enfant mineur, de  mettre fin à son éducation civique alors qu'il  peut avoir du potentiel et de l'intelligence. Cette expérience scolaire de nos propres enfants et les échanges que nous partageons avec eux restent aussi dans nos esprits.

Alors la question qui se pose est ainsi : l'école est-elle faite pour quels enfants ? Où est le terme  d'intégration  qui donne la place  à  un enfant mineur  qui a besoin de faire des grandes études dans son propre pays qui autorise et rend  l'école  obligatoire pour tous.

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Pourquoi  cette expression d'exclusion, de vulnérabilité, de stigmatisation,  d'exclusion, d'injustice scolaire, de préjugés, à qui sont-elles donc associées exclusivement  et réservées ? Lorsque le gouvernement et son équipe ne donnent pas des opportunités d'intégration  aux enfants mineurs  vulnérables afin de  suivre sereinement des cours d'éducation civique et de vivre dignement en société.  Pourquoi Le terme d'école inclusive, est-elle utilisée dans le cercle de vie destinée à tous les enfants au regard de la loi ?

Loin de  cette autobiographie, l'idée que les enfants démunis orphelins et ceux vivant dans des zones retirées vivent  dans des conditions collectives alarmantes nécessitant des aménagements particuliers très concrets. Les enfants démunis réclament une réorganisation apparentée avec : les salles de classes avec le matériel scolaire bien équipés à laquelle s'ajoute une réflexion collective  et individuelle de la part du gouvernement et ses équipes.

L'instruction est liée à la scolarisation d'un enfant pour son bien-être particulier. Il est vrai que la démarche dite inclusive est directement proportionnelle en terme d'effort à l'existence même de la vulnérabilité, sa nature, sa gravité. Et c'est aussi bien du  point de vue de l'enfant et celui des enseignants.

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La révélation  de l'identité d'un enfant  démuni est parfois traumatisante et une épreuve  pour cette étiquette qu'il porte des parents  et  familles pauvres.

En l'état actuel de cette représentation,  l'inclusion à l'école  concerne tous les enfants pour pouvoir accéder à l'apprentissage scolaire   sans condition de destruction et tous les enfants sont compatibles  à bénéficier   les cours d'éducation civique.  Le gouvernement et son équipe ont le devoir de les encourager pour s'adapter à la performance scolaire pour la réussite, pour le haut potentiel.

Si l'on tient compte de ce qu'est l'école,  c'est un lieu d'acquisition du savoir avec des connaissances intellectuelles, de l'inclusion avec ses potentiels, ses dispositions liées à l'éducation, à l'apprentissage qui sont tous surmontables à la base.

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L'inclusion est par nature une étiquette complexe à résoudre. Elle demande la participation du gouvernement et son équipe. Les paramètres ne sont pas difficiles à définir, ils sont pris en compte simultanément et sont évitables même comme les conditionsenvironnementales peuvent être non conformes à l'originalité éducationnelle, il peut être entendu que tous les enfants en situation de vulnérabilité atteignent le niveau requis au même titre que leur camarades aisés.

L'injonction semble être un avis éducationnel à leur équilibre scolaire, ils ont besoin d'avoir de nombreuses installations   dans les mêmes conditions, avoir les mêmes avantages éducatifs pour la réussite,  ils ont besoin que le gouvernement évolue leurs efforts  et honore leur implication.

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Le fait d'être né des parents pauvres n'est pas l'objet de mettre fin à la scolarisation sans aucune intervention d'aides de la part du gouvernement. Tous les enfants mineurs scolarisés ont besoin d'un suivi scolaire sans écarts sociaux avec des  acquisitions et doivent bénéficier d'un seul enseignement  en tant que citoyen à venir, cette vie éducative est essentielle ainsi chaque enfant cherche à bénéficier des mêmes valeurs à la richesse du questionnement en continu et en profondeur pour contribuer au développement durable.

 

Akamba Adrienne Bancelin

Franco-camerounaise, fondatrice de l’association les cris du cœur d’Adrienne

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