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Lutte contre le travail des enfants : le comité national se concerte à Yaoundé

  • Clément Noumsi
  • 20 août
  • 2 min de lecture
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La salle de conférence du Mintss a servi de cadre le 19 août dernier à la tenue de la session statutaire pour l'année 2025 sous l'égide de Grégoire Owona ministre du travail et de la sécurité sociale.

 

Selon les estimations conjointes de l'OIT (organisation internationale du travail) et de l'UNICEF, près de 160 millions d'enfants à travers le monde sont contraints de travailler, parfois dans des conditions très pénibles et dangereuses. Le Cameroun comme le reste du monde n'est pas en reste même si les chiffres sont encore en cours d'actualisation au niveau de l'INS (Institut national de la statistique).

Cette pratique qualifié « d’avilissante et condamnable » par les pouvoirs publics recommande la nécessité d'une mobilisation urgente. Dans son discours d'ouverture des travaux, en sa qualité de président du CNLTE, le ministre du travail et de la sécurité sociale Grégoire Owona a rappelé que la tenue de cette session démontre s'il en était encore besoin, la détermination des pouvoirs publics et de leurs partenaires à mener des actions conjointes et efficaces pour prévenir ou mieux éradiquer le travail des enfants dans notre pays.

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Quelques pistes de solutions

Depuis des années, le gouvernement multiple des initiatives pour protéger les enfants à travers des directives aux inspecteurs du travail, de la révision de la liste nationale des travaux dangereux et interdits aux mineurs,  la ratification des conventions internationales de l'OIT et l'adoption d'un plan d'action national pour l'élimination des pires formes de travail des enfants (PANETEC). En plus de cela, le Cameroun s'est engagé comme « pays pionnier » dans l'alliance 8.7, une plateforme internationale visant à éradiquer durablement le travail des enfants. Une liste actualisée des travaux dangereux interdits aux enfants élaboré avec l'appui technique du BIT (bureau international du travail) a été présentée au cours des assises.

 

Le secteur agricole pointé du doigt

Il s'agit particulièrement de la filière cacao grâce à une étude menée par la FAO a mis en lumière l'ampleur du phénomène.  Les résultats devraient permettre de définir des actions conjointes afin de garantir une production du cacao camerounais exempt du travail des enfants et compétitive sur le marché mondial.

Cette session 2025 vise à faire le bilan des actions déjà engagées et à définir de nouvelles orientations pour renforcer la stratégie nationale. Les échanges ont pour but d'engager des actions concrètes à suivre dans le chronogramme du PANETEC.

C'est par un appel au sursaut patriotique que le ministre du travail et président du CNLTE à souligner la nécessité de relever ce défi majeur et d'offrir aux enfants camerounais un avenir radieux forgé sur le travail décent et la justice sociale.

 

Clément Noumsi

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