Sept (7) ans de pèlerinage pour la paix, les noces de laine du CNDDR
- Clément Noumsi
- 13 sept.
- 3 min de lecture

La salle de conférence du comité national de désarmement, démobilisation et réintégration (CNDDR) a servi de cadre le 10 septembre 2025 pour célébrer les sept (sept) années d'existence du comité. Une occasion idoine pour évoquer le rôle essentiel joué dans le processus visant à faire taire les armes et à instaurer une paix durable et palpable dans les trois régions du Cameroun touchées par le conflit armé en particulier, et dans le pays en général.

Aujourd'hui, il est courant de voir des camerounais de tous les horizons, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, se joindre aux autorités pour appeler les combattants armés qui détiennent encore des armes et terrorisent leurs compatriotes, à déposer les armes, à rejoindre les centres DDR et à suivre des formations transformatrice afin de redevenir des citoyens normaux. Les trois centres forment les pensionnaires à des métiers tels que la couture, le bâtiment et la construction, la conduite automobile, la menuiserie, la mécanique automobile, le tricot, l'agriculture et l'élevage, les TIC entre autre afin de garantir l'efficacité de chaque ex-associé dans le métier qu'il a choisi d'apprendre, les experts techniques des centres DDR leurs fournissent des conseils spécialisés et leur permettent de choisir librement un métier qui leur plaît et qui les intéresse vraiment.

En 7 ans, de nombreux ex combattants armés des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l'Extrême-Nord ont répondu aux nombreux appels du président de la république et ont déposé les armes et se trouvent désormais dans les centres DDR. Ils reçoivent dans ces centres des formations de qualité nécessaire à une réintégration durable et à leur autonomisation économique une fois qu'ils auront rejoint leurs différentes communautés. Cette célébration s'est achevée par une remise du matériel afin d'améliorer l'efficacité des activités de démobilisation dans les centres DDR. Un matériel diversifié 18 tricycles, 2 pick-up doubles cabines, 2 pick-up avec caisses arrières, des machines à coudre, du petit matériel agricole bottes pulvérisateurs, des motopompes et bien d'autres. Un appui non négligeable pour une autonomisation véritable.
Clément Noumsi
Réaction

Francis Faï Yengo, coordonnateur CNDDR
« J'ai l'habitude de vous remercier vous les hommes et femmes de médias pour l'accompagnement en tant que partenaires privilégiés du CNDDR car notre mission est basée sur la sensibilisation, sur la circulation de l'information afin d'amener toute le monde à adhérer à l'initiative du chef de l'État Paul Biya. Aujourd'hui, nous avons un bilan qui parle pour nous. En début de cette septième année d'existence, nous comptons près de 4 000 ex-combattants dans nos centres sans oublier ceux qui sont déjà sortis. Au mois de décembre 2024, nous avons réintégré 708 et il y a un début de processus, ceux qui sont sortis sont près de 4 000 ex combattants. C'est vrai qu'au début dub processus, beaucoup de sons discordants ont semé le doute dans l'esprit de plusieurs en prédisant que c'est un guet-apens pour les mettre en prison. De nos jours, il n'y a aucun ex combattants en prison. Nous avons euquelques décès qui fait parti du cycle normal de la vie. Le second bilan, les différents centreque le président de la république a fait construire dans le NOSO et à l'Extrême-Nord constituent aujourd'hui des communautés de vie, nous voulons par là créer des villages modernes et nous les encourageons à rester sur place pour en faire des villages pilotes. Vous avez vu tout le matériel qui a été offert et ce n'est pas la première fois car ils doivent se réintégrer dans la société pour redevenir des camerounais normaux, voilà un peu notre bilan sur les 7 années d'existence du CNDDR ».
Propos recueillis par CN



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